Le français, cela n'a rien d'étranger pour un élève de troisième. Depuis le début de la sixième, c'est en effet une matière récurrente de son emploi du temps.

Qu'est-ce qui change donc à l'entrée au lycée ? Peu de choses pour être honnête. Pour faire court, l'année de seconde et celle de première constituent, dans la perspective du baccalauréat (les fameuses épreuves anticipées de français dont la préparation fait l'objet de l'année de première), un approfondissement du cycle 4.

L'objet de ces deux ans et de ces quatre heures hebdomadaires sera donc de former un « sujet-lecteur », un élève non seulement capable de comprendre ce qu'il lit (en inscrivant ses lectures dans un contexte culturel et artistique), mais également en mesure de s'approprier et de rendre compte de ces lectures. Il s'agit donc moins de devenir un lecteur expert, érudit, qu'un lecteur sensible s'épanouissant dans quatre champs d'action fondamentaux et dépendant les uns des autres : réfléchir, lire, écrire et parler. Outre les exercices incontournables que ce sont le commentaire et la dissertation, on pourra décliner ces différentes compétences dans la réalisation d'exposés, de premières de couverture, dans la rédaction de discours ou d'articles de presse ou encore dans la tenue d'un journal de lecteur.

C'est aussi dans cette perspective que l'étude de la langue est enseignée au lycée. On approfondira donc certains éléments clefs de la grammaire française en vue de pouvoir comprendre plus finement et de s'exprimer avec plus d'aisance, de justesse et de rigueur. En seconde, les élèves aborderont ainsi par exemple les accords dans le groupe nominal et le groupe verbal, les relations au sein de la phrase complexe ou encore la syntaxe des propositions subordonnées relatives.

Comme au collège, les objets d'étude coïncideront avec les grands genres littéraires : la poésie, le théâtre, le roman et le récit ainsi que la littérature d'idées et la presse. Cette étude portera sur des extraits d’ouvrages de différents siècles mais impliquera aussi la lecture intégrale de plusieurs œuvres (entre quatre et six récits, recueils de nouvelles et pièces de théâtre).

Pour les plus curieux, vous trouverez en document annexe le programme proposé par le Ministère.